Amantine Aurore Lucile Dupin
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Né(e) le 01/07/1804 Mort(e) le 08/06/1876 France |
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George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et femme de lettres française, plus tard baronne Dudevant, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au domaine de George Sand de Nohant le 8 juin 1876. Elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques. |
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Flamarande |
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Adalbert de Flamarande, un aristocrate de trente-cinq ans, épouse en 1840, Rolande, une jeune femme de seize ans. Quarante ans plus tard, le narrateur, Charles, le valet de chambre du comte, nous raconte l’histoire de ce mariage. |
François le champi |
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François le Champi est un court roman de George Sand, paru en 1848. Il fait partie de ses romans dits « romans champêtres », écrits principalements pendant les années 1840-1850, et qui évoquent la vie paysanne. L'œuvre paraît d'abord en feuilleton dans le Journal des débats en 1848, avant d'être repris en volume deux ans plus tard chez A. Cadot. Entre-temps, George Sand signe une adaptation scénique du roman joué au Théâtre de l'Odéon en novembre 1849. L'auteur précise, en introduction de son oeuvre: "Je n'intitulerai donc pas mon conte François l'Enfant trouvé, François le Bâtard, mais François le Champi, c'est à dire l'enfant abandonné dans les champs, comme on disait autrefois dans le monde et comme on dit encore aujourd'hui chez nous " |
Histoire de ma vie (George Sand) |
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Je ne pense pas qu'il y ait de l'orgueil et de l'impertinence à écrire l'histoire de sa propre vie, encore moins à choisir, dans les souvenirs que cette vie à laissés en nous, ceux qui paraissent valoir la peine d'être conservés. Pour ma part, je crois accomplir un devoir, assez pénible même, car je ne connais rien de plus malaisé que de se définir et de se résumer en personne. L'étude du coeur humain est de telle nature, que plus on s'y absorbe, moins on y voit clair; et, pour certains esprits actifs, se connaître est une étude fastidieuse et toujours incomplète. Pourtant, je l'accomplirai, ce devoir; je l'ai toujours eu devant les yeux; je me suis toujours promis de ne pas mourir sans avoir fait ce que j'ai toujours conseillé aux autres de faire pour eux-mêmes: une étude sincère de ma propre nature et un examen attentif de ma propre existence. |
Jacques |
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Que Jacques soit l'expression et le résultat de pensées tristes et de sentiments amers, il n'est pas besoin de le dire. C'est un livre douloureux et un dénouement désespéré. Les gens heureux, qui sont parfois fort intolérants, m'en ont blâmé. A-t-on le droit d'être désespéré? Disaient-ils. A-t-on le droit d'être malade? Jacques n'est cependant pas l'apologie du suicide; c'est l'histoire d'une passion, de la dernière et intolérable passion, d'une âme passionnée; je ne prétends pas nier cette conséquence du roman, que certains coeurs dévoués se voient réduits à céder la place aux autres et que la société ne leur laisse guère d'autre choix, puisqu'elle raille et s'indigne devant la résignation ou la miséricorde d'un époux trahi. En ceci, la société ne se montre pas fort chrétienne. Aussi Jacques finit-il peu chrétiennement sa vie en s'arrogeant le droit d'en disposer. Mais à qui la faute? Jacques ne proteste pas tant qu'on croit contre cette société irréligieuse. Il lui cède, au contraire, beaucoup trop, puisqu'il tue et se tue. Il est donc l'homme de son temps, et apparemment que son temps n'est pas bon pour les gens mariés, puisque certains d'entre eux sont placés sans transaction possible entre l'état de meurtriers et celui de saints. Tâchons d'être saints, et si nous en venons à bout, nous saurons d'autant plus combien cela est difficile, et quelle indulgence on doit à ceux qui ne le sont pas encore. Alors nous reconnaîtrons peut-être qu'il y a quelque chose à modifier ou dans la loi, ou dans l'opinion, car le but de la société devrait être de rendre la perfection accessible à tous, et l'homme est bien faible quand il lutte seul contre le torrent des moeurs et des idées. |
La mare au diable |
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La Mare au diable est un roman de George Sand publié en 1846. La première édition est publiée à Paris chez Desessart en 1846. Généralement rattaché à la série de romans dits "champêtres" de George Sand, La Mare au Diable est un roman court qui décrit une intrigue amoureuse dans la société paysanne du Berry, dont il donne délibérément une vision en partie idéalisée, quoiqu’il comprenne aussi une description précise de certains de ses aspects, comme le mariage paysan qui forme le sujet de son Appendice. La Mare au diable a remporté un succès immédiat à sa parution et est resté l'un des romans les plus connus de l'auteure. Le roman a fait l'objet de plusieurs adaptations au théâtre, au cinéma et à la télévision. La fiction proprement dite est encadrée par une « Notice » où l'auteur explique ses motivations à écrire La Mare au Diable et d'un « Appendice » où l'évocation du mariage de Germain est en fait le prétexte pour consigner les traditions du Berry. |
Lélia |
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Le livre a été écrit de bonne foi, sous le poids d’une souffrance intérieure quasi mortelle, souffrance toute morale, toute philosophique et religieuse, et qui me créait des angoisses inexplicables pour les gens qui vivent sans chercher la cause et le but de la vie. D’excellents amis qui m’entouraient, avec lesquels j’étais gaie à l’habitude (car de telles préoccupations ne se révèlent pas sans ennuyer beaucoup ceux qui ne les ont point), furent frappés de stupeur en lisant des pages si amères et si noires. Ils n’y comprirent goutte, et me demandèrent où j’avais pris ce cauchemar. Ceux qui liront plus tard l’histoire de ma vie intellectuelle ne s’étonneront plus que le doute ait été pour moi une chose si sérieuse et une crise si terrible. Pourtant je n’ai pas été une exception aux yeux de tous. Beaucoup ont souffert devant le problème de la vie, mille fois plus que devant les faits et les maux réels dont elle nous accable. De faux dévots ont dit que c’était un crime d’exhaler ainsi une plainte contre le mystère dont il plaît à Dieu d’envelopper sa volonté sur nos destinées. Je ne pense pas comme eux ; je persiste à croire que le doute est un droit sans lequel la foi ne serait pas une victoire ou un mérite. |
Les deux frères |
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Suite de Flamarande: les deux frères, qui ne se sont jamais connus, se retrouvent finalement et décident de leur destin. |
Tamaris |
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