Alphonse de Lamartine
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Né(e) le 21/10/1790 Mort(e) le 28/02/1869 France |
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Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine dit Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français, l'orateur d'exception qui proclama et dirigea la Deuxième République[1]. Il est l'une des plus grandes figures du romantisme en France. Alphonse de Lamartine naît à Mâcon dans une famille de petite noblesse attachée au roi et à la religion catholique ; il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly. Un temps en collège à Lyon, il poursuit son éducation à Belley, où il rencontre Aymond de Virieu. Après son retour à Mâcon, une aventure sentimentale avec une adolescente incite ses parents à le divertir de cette liaison précoce. « Une diversion naturelle [lui] était nécessaire »[2] : ce fut un voyage en Italie, effectué en compagnie de Virieu et évoqué plus tard dans le roman Graziella. Après son voyage en Italie et une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII, il revient en Bourgogne, où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. |
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Epîtres de Lamartine |
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Graziella |
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Graziella est un roman d'Alphonse de Lamartine. Reprenant certains thèmes chers au romantisme (l'ennui, le vague des passions, la fougue et les idéaux de jeunesse, le voyage, l'harmonie de l'homme et de la nature), il y romance son premier séjour, et dessine le portrait charmant d'une adolescente amoureuse, d'une « Ève naïve », meurtrie par l'abandon. |
Harmonies poétiques et religieuses |
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Les Harmonies poétiques et religieuses est un recueil poétique d'Alphonse de Lamartine, publié en 1830. Lamartine retrouve, dans ce recueil, rédigé en grande partie en Italie entre 1826 et 1827, la "haute poésie" des Méditations poétiques. Il les présentait lui-même comme des "hymnes" ou des « Psaumes modernes. » |
Le dernier chant du pélerinage d'Harold |
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Les confidences |
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En livrant ces simples pages, je n’ai livré que moi. Il n’y a là ni un nom, ni une mémoire qui puisse souffrir une peine ou une ombre de mon indiscrétion. J’ai peu rencontré de méchants sur ma route, j’ai vécu dans une atmosphère de bonté, de génie, de générosité, d’amour et de vertu, je ne me souviens que des bons. J’oublie sans effort les autres. Mon âme est comme ces cribles où les faveurs d’or du Mexique recueillent les paillettes du pur métal dans les torrents des Cordillères. Le sable en retombe, l’or y reste. À quoi bon charger sa mémoire de ce qui ne sert pas à nourrir, à charmer ou à consoler le coeur? |
Méditations poétiques |
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Les Méditations, est un recueil de poèmes de Lamartine. Les débuts de Lamartine dans la poésie, débuts de la poésie romantique dans la littérature française, eurent un magnifique succès. Après la poésie sensuelle, sèche et conventionnelle des derniers classiques, on fut surpris et charmé d'entendre un poète qui osait être ému et sincère, dont la mélancolie, doucement élégiaque, n'en était pas moins forte et profonde. La forme des Méditations, souvent molle et fluide, atteint, quand elle est soutenue par un sentiment profond, la plus forte et la plus suave harmonie. |
Nouvelles confidences |
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En vous adressant, mon cher Girardin, ce nouveau volume de ces notes intimes que le public a appelées Confidences, je ne puis m’empêcher de sentir un nouveau serrement de coeur. Ce que j’avais trop prévu est arrivé. En ouvrant ma vie, elle s’est évaporée. Ce journal de mes impressions a trouvé grâce, indulgence, intérêt même auprès de quelques lecteurs, si j’en crois les anonymes bienveillants qui m’ont écrit. Mais les critiques austères et âpres, ces hommes qui délayent jusqu’à nos larmes dans leur encre, pour donner plus d’amertume à leurs sarcasmes, n’ont pas pardonné à ces épanchements d’une âme de vingt ans. Ils ont cru, ou ils ont fait semblant de croire, que je recherchais une misérable célébrité dans les cendres de mon propre coeur Cela dit, je reprends ces notes où je les retrouve, et je ne rougis que d’une seule chose devant les critiques, c’est de n’avoir ni l’âme de saint Augustin, ni le génie de Jean-Jacques Rousseau, pour mériter, par des indiscrétions aussi saintes, aussi touchantes, le pardon des âmes tendres et la condamnation des esprits prudes qui prennent tout mouvement de l’âme pour une obscénité, et qui se voilent la face dès qu’on leur montre un coeur. |
Nouvelles méditations poétiques |
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Les mérites nouveaux qu'on avait admirés dans les Méditations poétiques de Lamartine se retrouvèrent dans ses Nouvelles Méditations poétiques, avec plus de richesse dans la forme peut-être, avec plus de grâce voluptueuse. Essentiellement spiritualiste, religieux, avec une ardeur sentimentale qui est éminemment lyrique, Lamartine, a représenté la Nature largement, sans aucune préoccupation d'exactitude descriptive, mais comme une chose toute pénétrée d'âme, où sa sympathie se fond et s'anéantit. La forme des Méditations, souvent molle et fluide, atteint, quand elle est soutenue par un sentiment profond, la plus forte et la plus suave harmonie. Les poèmes les plus remarquables de ces Nouvelles Méditations sont : Ischia, la Sagesse, les Préludes et le Crucifix. |
Raphaël |
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Le vrai nom de l’homme qui a écrit ces pages n’était pas Raphaël. Nous le lui donnions souvent par badinage, ses autres amis et moi, parce qu’il ressemblait beaucoup, dans son adolescence, à un portrait de Raphaël enfant, qu’on voit à Rome dans la galerie Barberini, à Florence dans le palais Pitti, et, à Paris, dans le Musée du Louvre. Nous lui donnions aussi ce nom parce que cet enfant avait pour trait distinctif de son caractère le sentiment le plus vif du beau dans la nature ou dans l’art, dans les oeuvres de Dieu comme dans celles des hommes. Il était d’une sensibilité exquise et presque maladive, avant que le temps l’eût un peu émoussée; nous disions, en faisant allusion à ce sentiment qu’on appelle le mal du pays, qu’il avait le mal du ciel.<.p> |
Recueillements poétiques |
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