Alphonse Karr
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Né(e) le 24/11/1808 Mort(e) le 30/09/1890 France |
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Alphonse Jean-Baptiste Karr, né à Paris le 24 novembre 1808 et mort à Saint-Raphaël le 30 septembre 1890, est un romancier et journaliste français. Il débute dans la littérature avec son roman le plus célèbre, Sous les tilleuls, qui lui valut son entrée au Figaro. En 1836, il participe à La Chronique de Paris, fondée par Honoré de Balzac, dont la parution ne durera que six mois, mais qui fut un joyeux intermède[1]. Son roman Histoire de Romain d'Étretat fait connaître Étretat, où il se rendait souvent. De 1839 à 1849, il publie une revue satirique : Les Guêpes, dont il est l'unique rédacteur, dans lequel il vitupère contre la plupart des célébrités de son époque. Il fonde ensuite Le Journal pour soutenir le général Louis Eugène Cavaignac. |
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Clotilde |
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Tony Vatinel, fils du maire de Trouville, est amoureux de Clotilde de Sommery, rien de bien original! Sauf que Clotilde est mariée, certes mal mariée, et qu'elle refuse de donner son corps à deux hommes, même si son cœur préfère son amant! À sa publication, un critique estimait: la passion de Tony exaltée jusqu'au meurtre, l'ardente coquetterie de Clotilde sont décrites dans un récit vif et coquet où il est impossible de ne pas se plaire. (La Revue de Paris, 1839) |
En fumant |
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Encore les femmes |
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Geneviève |
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La maison de l'ogre |
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Les femmes |
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Les guêpes |
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Notes de voyage d'un casanier |
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A madame Anna de Bésobrasoff Permettez-moi, madame, de vous dédier ce livre qui, déjà en réalité, vous appartient. Je hais les voyages, et je n'aurais probablement jamais vu les beaux pays et les belles choses dont parlent ces notes, si, à l'attrait que les uns et les autres ont pour tout le monde, ne s'était joint pour moi le charmant honneur de vous accompagner, ou l'espoir de nous rencontrer. |
Promenades hors de mon jardin |
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Ces lettres ne contiendront pas le récit méthodique d'un voyage, - elles ne renfermeront que les pensées, les rêveries, les observations d'un homme qui n'aime pas les voyages, et qui est parti seulement pour être ailleurs. - Les lecteurs n'ont pas à redouter de ce pays dangereux, sous ce rapport, trop de tableaux et trop de monuments. Je n'ai pas besoin pour moi que, sous prétexte d'art, l'on me copie, me rapetisse, et m'amoindrisse les oeuvres de Dieu pour les mettre à la portée de ma vue, de mon esprit et de mon admiration; - grâce à la Providence, je préfère les arbres tremblants sous le vent aux arbres fixés sur la toile, - les montagnes aux palais, les feuilles d'acanthe vertes et vivantes sur les bords des chemins à l'imitation en pierre de ces feuilles en chapiteau des colonnes corinthiennes; - j'aime mieux le cheval sarde qui m'emporte en hennissant à travers les vallées que le cheval de bronze qui, une jambe en l'air, sur la place des Victoires, porte depuis si longtemps Louis XIV habillé en Romain, comme un thème; - je préfère les femmes aux statues, et le soleil du bon Dieu au soleil du Poussin. |
Sous les orangers |
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Une poignée de vérités - mélanges philosophiques |
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Un Sage disait: « Si j'avais la main pleine de vérités, je me garderais bien de l'ouvrir. » Le titre de ce volume prouve que je ne suis pas du même avis, - peut-être parce que je ne suis pas aussi sage. |
Vendredi soir |
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A l'heure où les amis se rassemblaient, l'atelier était éclairé par un grand feu de charbon de terre. Chacun s'asseyait comme il lui semblait bon - on allumait les pipes - le maître de la maison mettait le feu au punch dont la flamme bleue éclairait fantastiquement les visages, puis on causait et on racontait au hasard. Chacun disait ce qui lui paraissait amusant, intéressant ou opportun. Pendant plus de deux mois - chaque vendredi ramena la société complète - puis quelques uns ne vinrent plus. Un vendredi, nous ne nous trouvâmes que trois. Je ne vous ferai point part des résultats qu'eut sur la conversation le punch préparé pour huit et absorbé par trois. Le vendredi suivant le peintre eut affaire dehors. Il laissa sa clef chez le portier pour ceux qui viendraient. Le feu était allumé et le punch tout préparé. Quand il revint il trouva le feu éteint et le punch encore froid sur la table. Personne n'était venu. Ce volume contient une partie de ce qui s'est dit et raconté dans ces quelques soirées. |
Voyage autour de mon jardin |
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