René Armand François Prudhomme
Né(e) le 16/03/1839 Mort(e) le 06/09/1907 France |
Afficher sa biographie |
René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme (orthographié également parfois Sully-Prudhomme), né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du prix Nobel de littérature en 1901.
Né au 34 rue du Faubourg Poissonnière. Fils d'un employé de commerce mort alors qu'il était encore enfant, René Armand Prudhomme, qui souhaite devenir ingénieur, fait ses études au lycée Bonaparte (aujourd'hui Condorcet), mais une crise d'ophtalmie le contraint à les interrompre. Après avoir travaillé au Creusot (Saône-et-Loire), dans les usines Schneider, de 1858 à 1860), il se tourne vers le droit et travaille chez un notaire. L'accueil favorable réservé à ses premiers poèmes au sein de la Conférence La Bruyère, société étudiante dont il est membre, encourage ses débuts littéraires.
|
Afficher ses oeuvres |
Les épreuves |
Afficher les citations de cette oeuvre |
Les solitudes |
Afficher les citations de cette oeuvre |
Stances et poèmes |
Afficher les citations de cette oeuvre |
Au lecteur: Quand je vous livre mon poème, Mon cœur ne le reconnaît plus: Le meilleur demeure en moi-même, Mes vrais vers ne seront pas lus. Comme autour des fleurs obsédées Palpitent les papillons blancs, Autour de mes chères idées Se pressent de beaux vers tremblants; Aussitôt que ma main les touche Je les vois fuir et voltiger, N’y laissant que le fard léger De leur aile frêle et farouche. Je ne sais pas m’emparer d’eux Sans effacer leur éclat tendre, Ni, sans les tuer, les étendre, Une épingle au cœur, deux à deux. Ainsi nos âmes restent pleines De vers sentis mais ignorés; Vous ne voyez pas ces phalènes, Mais nos doigts qu’ils ont colorés. |