Jean d' Ormesson
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Né(e) le 16/06/1925 Mort(e) le 05/12/2017 France |
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Jean Bruno Wladimir François de Paule Le Fèvre d'Ormesson (parfois surnommé Jean d'O), né le 16 juin 1925 à Paris VIIe, est un écrivain, chroniqueur, éditorialiste, acteur et philosophe français, membre de l'Académie française. Il est le père de l'éditrice Héloïse d'Ormesson et le cousin du député Olivier d'Ormesson. Membre cadet de la famille Lefèvre d'Ormesson, il porte le titre de comte d'Ormesson. Jean d'Ormesson est le fils d'André d'Ormesson, ambassadeur de France et ami de Léon Blum[1]. Sa mère, née Marie Anisson du Perron, descend des Le Peletier. Parmi ses ancêtres se trouvent le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau ainsi que le juge Olivier Le Fèvre d'Ormesson[2], disgracié à la suite du procès de Nicolas Fouquet. Il a passé son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartenait à sa mère. Cet épisode de sa vie est évoqué dans Au plaisir de Dieu. Il a aussi passé une partie de sa jeunesse en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro[3]. |
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C'est une chose étrange à la fin que le monde |
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C'est une chose étrange à la fin que le monde est un roman de Jean d'Ormesson publié le 23 août 2010 aux éditions Robert Laffont. Le titre de l'œuvre provient d'un des vers du poème du même nom d'Aragon, ancien ami de Jean d'Ormesson que ce dernier avait essayé de faire rentrer à l'Académie française. Qu'est donc la vie ? D'où provient-elle ? A-t-elle un sens ? Comment se fait-il qu'il y ait un Tout et non un rien ? Comment fonctionne ce Tout qu'est l'Univers ? Est-il permis d'espérer Dieu ? Est-il permis d'espérer à un autre Tout après la mort ? Voici les principales questions que les philosophes, les mathématiciens, les scientifiques, l'Homme, se posent depuis trois mille ans. Ces mystères sont passés par la théorie des quanta, par la loupe des philosophes grecs, par les microscopes intellectuels de Darwin, Planck, Newton et bien d'autres. Depuis quelques siècles, les idées et les découvertes s'accélèrent. La raison et ces puissants alliés que sont la science, les chiffres et la technique gagnent en puissance, semblant reléguer l'image divine à la place d'une impératrice détrônée, d'une puissance déchue. Jean d'Ormesson nous propose alors, avec ses mots et sa gaité rigoureuse, de se pencher à nouveau sur ces questions, mais d'une manière nouvelle. C'est une nouvelle histoire de la philosophie, une histoire abordée de façon neuve au lecteur, un chapitre du grand roman fabuleux de la Vie, de l'Univers et surtout des Hommes. |
C'était bien |
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Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Jean d'Ormesson se retourne sur son passé et sur une vie déjà longue. Comme chacun d'entre nous, il a été emporté par un temps qui invente tout avant de tout détruire. Il a vécu dans un des siècles les plus sanglants de l'histoire. Il a assisté au triomphe d'une science porteuse désormais d'autant de craintes que d'espérances. Il a essayé d'être heureux dans un monde où le mal se mêle inextricablement à la recherche du bonheur. Sur cette terre périssable, il a aimé les livres, les femmes et les bains de mer. Les livres ont été la grande affaire de son existence passagère dont il parle avec distance et gratitude. Gratitude envers qui ? Émerveillé par le jeu sans trêve du hasard et de la nécessité, enchanté par un monde qu'il a parcouru d'un bout à l'autre (avec une préférence pour la Méditerranée), il croit à un ordre des choses dont il ignore le sens. Avec une allégresse ironique et un peu mélancolique, il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie. |
Comme un chant d'espérance |
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A partir d'une promenade dans nos origines, ce livre raconte l'histoire de l'univers. Sous les traits d'un détective métaphysique, Jean d'Ormesson mène l'enquête et tente avec gaieté de percer ce mystère du rien, c'est à dire du tout. |
Histoire du juif errant |
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Histoire du Juif errant est un roman de Jean d'Ormesson publié en 1990. Vers 1980, Simon arrive à Venise. Personnage étrange et intemporel, il marche pour l'éternité, sans jamais trouver le repos de la mort, condamné par Jésus à qui il a refusé un verre d'eau lors du chemin de croix vers le Golgotha. Sous le nom d'Ahasvérus, il fut cordonnier à Jérusalem vers l'an 0, puis sous des identités diverses, il devint proche du procurateur Ponce Pilate, de Néron, d'Alaric roi wisigoth, amant de Popée, de Pauline Borghèse, de la mythique comtesse Thamar, compagnon de route de frédéric II, des croisés, du grand Khan, de saint François, de Zurbaran, de C. Colomb, de Chateaubriand. Anonyme acteur de l'histoire, mais acteur majeur sous des noms multiples et sous l'apparence de personnages protéiformes, il est le juif errant, porteur d'une faute première, qui endosse l'humanité dans sa succession d'avatars, du plus sublime au plus dégradant. Au fil des entretiens fascinants qu'il a, face à la douane de mer, avec la jeune ingénue Marie, il narre son histoire et son errance sans fin à travers le temps,l'espace méditérranéen et l'histoire, de Lisbonne jusqu'aux rives de l'Indus et du coeur de la Chine. Est-il fou, affabulateur, le vrai mythe incarné ou rêvé du juif errant? Il laisse derrière lui avant de disparaître, l'affirmation que tout sur Terre est signé de la trace de l'homme, que ce dernier est emporté par la fuite du temps sans déterminisme apparent, dans une quête sans fin de vérité non assouvie, que seuls l'amour et la mort peuvent apaiser! |
Qu'ai-je donc fait |
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