Anatole France
Né(e) le 16/04/1844 Mort(e) le 12/10/1924 France |
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Anatole France, pour l'état civil François Anatole Thibault, né le 16 avril 1844 à Paris, mort le 12 octobre 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), est un écrivain français, considéré comme l’un des plus grands de l'époque de la Troisième République, dont il a également été un des plus importants critiques littéraires. Il devient une des consciences les plus significatives de son temps en s’engageant en faveur de nombreuses causes sociales et politiques du début du XXe siècle. |
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L'Île des pingouins |
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L'Île des Pingouins est un roman d'Anatole France paru en 1908. Il s'agit d'une histoire parodique de la France constituée de nombreuses allusions à l'histoire contemporaine. Le Livre VI (Les Temps modernes) relate l'affaire Pyrot, qui n'est autre que l'affaire Dreyfus : |
La révolte des anges |
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La vie en fleur |
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Après Le Livre de mon ami, Pierre Nozière et Le Petit Pierre, La Vie en fleur clôt la série d’ouvrages qu’Anatole France a consacrés à son enfance et à son adolescence à travers son double romancé, Pierre Nozière. Dans ce roman d’apprentissage et d’initiation à la sensibilité artistique, il relate avec une distance amusée la jeunesse de l’enfant qu’il fut, même si cet enfant appartient désormais à une époque bien lointaine de sa vie… |
Le Crime de Sylvestre Bonnard |
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Le Crime de Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, dont la première version date de 1881, est le premier roman d'Anatole France. Par cette œuvre, l'une de ses toutes premières en prose, il se fit connaître comme romancier, alors qu'il a déjà 37 ans et était principalement connu comme poète affilié au Parnasse. L'œuvre reçut le prix de l'Académie française. Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, est un historien et un philologue, doté d'une érudition non dénuée d'ironie : « Savoir n'est rien – dit-il un jour – imaginer est tout. » |
Le jardin d'Epicure |
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Le livre de mon ami |
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Le Livre de mon ami est un livre de souvenirs d'Anatole France paru en 1885. Le livre est divisé en plusieurs parties. La première conte plusieurs souvenirs d’enfance d’un double littéraire d’Anatole France appelé Pierre Nozière. La seconde raconte des souvenirs d’un père sur l’enfance de sa fille Suzanne. Dans une dernière partie, France fait dialoguer trois personnages sur l’origine et le sens des contes de fées. |
Le lys rouge |
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Le Lys rouge raconte la liaison d'une femme du monde, mariée à un homme politique, avec un artiste. Un voyage à Florence (que symbolise le titre) couronne cette union charnelle et mystique. Bientôt, la jalousie s'insinue dans le coeur de l'amant, qui met fin à la liaison. Ce roman, unique en son genre dans l'oeuvre, maintenant réhabilitée et revenue à la mode, d'Anatole France, est partiellement autobiographique, parce qu'il est fondé sur la liaison, d'abord passionnée, de l'auteur avec Mme de Caillavet. Il a voulu écrire un roman psychologique et mondain, où les personnages secondaires sont eux-mêmes inspirés du réel (Choulette est Verlaine) ; un roman charnel, sexuel, aussi, où il n'est retenu que par les limites de la bienséance habituelle à l'époque. |
Le mannequin d'osier |
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Le mannequin d'osier est un roman de l'écrivain français Anatole France publié en 1898. Il constitue le deuxième volume de la tétralogie romanesque de l'Histoire contemporaine et fait suite à l'Orme du mail. L'action du roman se déroule en 1897-1898. La vie privée de M. Bergeret connaît un grand bouleversement lorsqu'il découvre que sa femme l'a trompé avec son meilleur élève, M. Roux. En conformité avec son caractère, M. Bergeret décide alors de ne plus adresser la parole à sa femme. Il la soumet ainsi à une torture morale lente mais irrésistible qui porte ses fruits, car son épouse décide de quitter le domicile conjugal à la fin du roman. Cependant M. Bergeret souffre lui aussi, principalement dans son orgueil. Il cherche sa consolation dans les livres et les idées, ce qui a des conséquences dans ses pensées et sa conversation où il tient des propos amers sur la vie, qui n'est que souffrance, et sur ses contemporains qu'il compare à des chimpanzés. |
Le petit Pierre |
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Souvenirs d'enfance d'Anatole France. |
Les opinions de Jérôme Coignard |
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Ce Tournebroche professait pour celui qu’il avait l’habitude de nommer son bon maître une admiration vive et tendre. « C’est, disait-il, le plus gentil esprit qui ait jamais fleuri sur la terre. » Il rédigea avec modestie et fidélité les mémoires de M. l’abbé Coignard, qui revit dans cet ouvrage comme Socrate dans les Mémorables de Xénophon. Attentif, exact et bienveillant, il fit un portrait plein de vie et tout empreint d’une amoureuse fidélité. C’est un ouvrage qui fait songer à ces portraits d’Érasme, peints par Holbein, qu’on voit au Louvre, au musée de Bâle et à Hampton-Court, et dont on ne se lasse point de goûter la finesse. Bref, il nous laissa un chef-d’œuvre. Jacques Tournebroche ne se contenta pas de faire connaître les actions et les maximes de son maître dans un récit suivi. Il prit soin encore de recueillir plusieurs discours et entretiens de M. l’abbé Coignard qui n’avaient point trouvé place dans les mémoires (c’est le vrai nom qu’il convient de donner à la Rôtisserie de la Reine Pédauque), et il en forma un petit cahier qui m’est tombé entre les mains avec ses autres papiers. C’est ce cahier que je fais imprimer aujourd’hui sous ce titre: les Opinions de M. Jérôme Coignard. Le bon et gracieux accueil fait par le public au précédent ouvrage de Jacques Tournebroche m’encourage à donner tout de suite ces dialogues dans lesquels l’ancien bibliothécaire de M. de Séez se retrouve avec son indulgente sagesse et cette sorte de scepticisme généreux où tendent ses considérations sur l’homme, si mêlées de mépris et de bienveillance. |
Monsieur Bergeret à Paris |
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Pierre Nozière |
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Pierre Nozière est un personnage créé dès 1885 par Anatole France et qui apparaît dans ses œuvres de souvenirs. L'ouvrage est en trois parties. La première est à nouveau consacrée à des souvenirs d'enfance et très autobiographique. La deuxième, plus brève, est consacrée à des réflexions et s'intitule : Notes écrites par Pierre Nozière en marge de son gros Plutarque. La troisième s'intitule Promenades de Pierre Nozière en France, avec des descriptions de Pierrefonds dans l'Oise, de Vernon dans l'Eure, de Saint-Valéry-sur-Somme, de Liesse-Notre-Dame dans l'Aisne, et de Bretagne. |