Année de parution : 1835 A l'heure où les amis se rassemblaient, l'atelier était éclairé par un grand feu de charbon de terre. Chacun s'asseyait comme il lui semblait bon - on allumait les pipes - le maître de la maison mettait le feu au punch dont la flamme bleue éclairait fantastiquement les visages, puis on causait et on racontait au hasard. Chacun disait ce qui lui paraissait amusant, intéressant ou opportun.
Pendant plus de deux mois - chaque vendredi ramena la société complète - puis quelques uns ne vinrent plus. Un vendredi, nous ne nous trouvâmes que trois. Je ne vous ferai point part des résultats qu'eut sur la conversation le punch préparé pour huit et absorbé par trois. Le vendredi suivant le peintre eut affaire dehors. Il laissa sa clef chez le portier pour ceux qui viendraient. Le feu était allumé et le punch tout préparé. Quand il revint il trouva le feu éteint et le punch encore froid sur la table. Personne n'était venu.
Ce volume contient une partie de ce qui s'est dit et raconté dans ces quelques soirées.