Citations de Jean-Paul Marat

19 Citations

Le bonheur commun est le seul but légitime de toute association politique; et quelles que soient les prétentions de ceux qui commandent, il n'est aucune considération qui ne doive céder à cette loi suprême.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Ce ne sont pas seulement les projets ambitieux des princes, leurs trames perfides, leurs noirs attentats qui amènent la servitude: presque toujours la sottise des sujets prête la main à l'établissement du despotisme.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Si n'avoir pas une idée vraie de la liberté est une des causes de la servitude, n'avoir pas une idée vraie de la tyrannie en est une autre.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Pour soumettre les hommes, on travaille d'abord à les aveugler. Convaincus de l'injustice de leurs prétentions, et sentant qu'ils ont tout à craindre d'un peuple éclairé sur ses droits, les princes s'attachent à lui ôter tout moyen de s'instruire. Persuadé d'ailleurs combien il est commode de régner sur un peuple abruti, ils s'efforcent de le rendre tel.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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L'opinion est fondée sur l'ignorance, et l'ignorance favorise extrêmement le despotisme.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Il n'est point d'artifices que la soif du pouvoir n'emploie à la ruine de la liberté, jusqu'à tourner contre les peuples leurs plus généreux sentiments.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Les princes ont cent moyens pour attaquer la liberté, le peuple en a fort peu pour la défendre, et l'on ne saurait croire combien est étroit le chemin où il peut marcher à pas sûrs.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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C'est l'ambition sacrilège du gouvernement qui le porte à attenter à la liberté publique; mais c'est la lâcheté des peuples qui laisse forger leurs fers. Quelqu'ambitieux que soient les princes, ils seraient beaucoup moins entreprenants, s'ils avaient toujours à s'ouvrir un chemin au pouvoir absolu par la force et la violence.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Pour se conserver libre, il faut que le peuple soit toujours prêt à épouser contre le prince la cause des opprimés. Quand les citoyens séparent leurs intérêts et s'isolent, on les subjugue en détail, et c'en est fait de la liberté.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 09/04/2020

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Pour rester libre, il faut être sans cesse en garde contre ceux qui gouvernent: rien de plus aisé que de perdre celui qui est sans défiance; et la trop grande sécurité des peuples est toujours l'avant coureur de leur servitude.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Partout les grands dédaignent les petits, et les petits détestent les grands: ou pour mieux dire, toujours ceux qui tiennent à une classe de citoyens dédaignent où détestent ceux qui tiennent à une autre classe. Ce sont ces basses passions que les princes mettent en jeu, pour fomenter la discorde entre les membres de l'État.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Des hommes unis par la liberté et pour la liberté ne peuvent être asservis: pour les enchaîner, il faut les diviser d'intérêts, et le temps ne manque jamais d'en fournir l'occasion.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Dès que les richesses sont le prix de tout ce qui attire la considération, elles tiennent lieu de naissance, de mérite, de talents, de vertus; chacun les recherche comme le bien suprême: dès lors la cupidité souffle dans tous les cœurs son venin mortel; et pour avoir de l'or, on ne craint plus de se couvrir d'infamie.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Nul gouvernement ne se maintient par sa propre constitution, mais par les vertus civiques qui l'empêchent de dégénérer. Ce ressort détruit, c'en est fait de la patrie: au lieu de concourir au bien général, chacun ne cherche plus que ses avantages personnels, les lois tombent dans le mépris, et les magistrats eux-mêmes sont les premiers à les violer.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Le premier coup que les princes portent à la liberté, n'est pas de violer avec audace les lois, mais de les faire oublier. Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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L'amour de la domination est naturel au coeur humain, et dans quelque état qu'on le prenne, toujours il aspire à primer, tel est le principe des abus que les dépositaires de l'autorité font de leur puissance; telle est la source de l'esclavage parmi les hommes.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Dès qu'une fois un peuple a confié à quelques-uns de ses membres le dangereux dépôt de l'autorité publique et qu'il leur a remis le soin de faire observer les lois, toujours enchaîné par elles, il voit tôt ou tard sa liberté, ses biens, sa vie à la merci des chefs qu'il s'est choisi pour le défendre.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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A bien considérer l'établissement du despotisme, il parait être la suite nécessaire du temps, des penchants, du coeur humain et de la défectuosité des constitutions politiques.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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Il semble que ce soit le sort inévitable de l'homme, de ne pouvoir être libre nulle part: partout les princes marchent au despotisme et les peuples à la servitude.


Par: Jean-Paul Marat

Ajoutée par Savinien le 08/04/2020

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