Jean Giono
Né(e) le 30/03/1895 Mort(e) le 08/10/1970 France |
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Jean Giono (Manosque, 30 mars 1895 - Maison « Le Paraïs » de Manosque, 9 octobre 1970) est un écrivain et scénariste français, d'une famille d'origine piémontaise. Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle. Il fut accusé de soutenir le Régime de Vichy et d'être collaborateur avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses défenseurs affirment que son pacifisme l'avait conduit à refuser toute opposition armée au nazisme, alors que ses détracteurs soulignent qu'il était un soutien complaisant au régime[1]. Il devint l'ami de Lucien Jacques, d'André Gide et de Jean Guéhenno, ainsi que du peintre Georges Gimel. Il resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps. |
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L'homme qui plantait des arbres |
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L'Homme qui plantait des arbres est une nouvelle de langue française écrite en 1953 par l'écrivain français Jean Giono pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. Il s'agit de l'histoire, présentée comme authentique, du berger Elzéard Bouffier, personnage pourtant de fiction, qui fait revivre sa région, localisée en Haute Provence, entre 1913 et 1947, en plantant des arbres. Écrite à la suite d'une commande du magazine américain Reader's Digest, la nouvelle a eu un retentissement mondial. Elle est aujourd'hui considérée comme un manifeste à part entière de la cause écologiste. Beaucoup de personnes ont cru que le personnage d'Elzéard Bouffier avait vraiment existé, croyance sur laquelle Giono n'a pas manqué de jouer. |