François-Marie Arouet
Né(e) le 21/11/1694 Mort(e) le 30/05/1778 France |
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François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe qui a marqué le XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’Infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour la tolérance et la liberté de penser. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prend, seul et en se servant de son immense notoriété, la défense des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire dans des affaires qu’il a rendues célèbres (Calas, Sirven, chevalier de La Barre, comte de Lally). |
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Candide ou l'optimisme |
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Candide est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l'auteur (plus de cinquante aujourd'hui), ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français. Candide porte le titre complet de Candide ou l'Optimisme, soi-disant traduit des « additions » du Docteur Ralph qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire pour éviter la censure. Cette œuvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l'origine de l'auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes : « Les anciens domestiques soupçonnaient que . » |
Dictionnaire philosophique |
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Le Dictionnaire philosophique ou La Raison par alphabet est une œuvre de Voltaire, publiée en 1764 sous le titre de Dictionnaire philosophique portatif, qui a été conçue par son auteur comme une machine de guerre contre « L'Infâme ». Le projet de rédaction d'un dictionnaire qui rassemblerait les principales idées du parti philosophique aurait germé vers 1750 dans l'entourage du roi Frédéric II de Prusse, à la cour duquel vivait Voltaire à cette époque. L'arrivée à Berlin en 1752 de l'abbé de Prades, collaborateur de l'Encyclopédie, chassé de France pour avoir diffusé les idées du philosophe anglais Locke dans une thèse de théologie, les aurait conduit à projeter la réalisation d'une somme qui, débarrassée de la prudence dont devaient faire preuve les encyclopédistes français, aurait dévoilé sans fard au public les idées des philosophes. Mais cette œuvre collective ne vit jamais le jour, en raison notamment de la brouille qui éclata entre Voltaire et Frédéric II et qui conduisit à la fuite du premier en 1753. |
Discours en vers sur l'Homme |
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Les trois premiers sont de l’année 1734 ; les quatre derniers sont de l’année 1737. Le premier prouve l’égalité des conditions, c’est-à-dire qu’il y a dans chaque profession une mesure de biens et de maux qui les rend toutes égales ; Le second, que l’homme est libre, et qu’ainsi c’est à lui à faire son bonheur ; Le troisième, que le plus grand obstacle au bonheur est l’envie ; Le quatrième, que, pour être heureux, il faut être modéré en tout ; Le cinquième, que le plaisir vient de Dieu ; Le sixième, que le bonheur parfait ne peut être le partage de l’homme en ce monde, et que l’homme n’a point à se plaindre de son état ; Le septième, que la vertu consiste à faire du bien à ses semblables, et non pas dans de vaines pratiques de mortification. |
L'ingénu |
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L’Ingénu est une œuvre de Voltaire parue en 1767, étiquetée généralement comme conte ou roman philosophique. Voltaire y raconte les aventures d’un Huron (« l’Ingénu ») qui, arrivé en France, regarde la vie française avec candeur et, engagé dans une histoire d'amour, se trouve confronté à de multiples difficultés face aux pouvoirs religieux et tyranniques du siècle de Louis XIV. L'œuvre tient à la fois de l’apologue et du conte philosophique par les thèmes abordés comme la vérité dogmatique opposée à la raison ou l'état de nature. Elle relève aussi du conte satirique par la dénonciation des abus de pouvoir avec l'embastillage et la contrainte religieuse. L'œuvre participe également du roman, par exemple du roman d'apprentissage et surtout du roman sensible qui différencie L'Ingénu des autres contes de Voltaire par le traitement dramatique et émouvant des thèmes de l'amour contrarié et du destin funeste de l'amoureuse, être pure victime de l'immoralité des puissants. Voltaire présente l'histoire comme « véritable » et l’attribue au père Quesnel, un janséniste (ce qui est particulièrement ironique, au vu de ce que l’ouvrage rapporte). |
La princesse de Babylone |
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La Princesse de Babylone est un conte philosophique, écrit par Voltaire en 1768. Ce conte met en scène deux amants : Amazan le berger et Formosante, princesse de Babylone. Comme dans Candide, les amants séparés se recherchent dans l'Asie et l'Europe. À travers leurs mésaventures, et grâce à l'humour, Voltaire fait passer ses idées et critiques sur la religion, la condition humaine et les différentes sociétés de son temps. De ce point de vue, ce conte s'inscrit pleinement dans la philosophie des Lumières. |
Le café ou l'écossaise |
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Le Caffé ou l’Écossaise (ou L’Écossaise ou le Caffé) est une pièce de théâtre de Voltaire, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre de la rue des Fossés à Saint-Germain le 26 juillet 1760, bien qu’elle ne fût à l'origine pas destinée à être jouée. C’est une comédie en 5 actes et en prose que Voltaire mit huit jours à écrire. Elle connut un succès prodigieux et alla, dans sa nouveauté, jusqu’à la seizième représentation. Il y avait d’ailleurs plus de monde à la quatrième qu’à la première représentation. Il attaque plus particulièrement dans la pièce Le « folliculaire » Fréron (le fameux auteur de l'Année littéraire), celui-ci y est représenté sous le nom de « Frelon, écrivain de feuilles et fripon ». |
Le crocheteur borgne |
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Le monde comme il va |
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Le Monde comme il va (sous-titré Vision de Babouc écrite par lui-même) est un conte philosophique de Voltaire, publié en 1748, dans la mode de l'orientalisme. Ce conte est un reflet de la société de Voltaire à son époque et permet de dissimuler sous la fiction les reproches de Voltaire vis-à-vis de la capitale française en l'évoquant grâce à Persepolis. Il utilise ainsi le procédé de l’œil neuf, déjà employé par Montesquieu dans ses Lettres persanes. Ituriel est un ange qui préside l'empire du monde et confie une mission au Scythe Babouc, le personnage principal. Babouc doit observer Persépolis (en réalité Paris) et ses habitants accusés de tous les maux afin de décider si Ituriel doit détruire ou seulement châtier cette ville. |
Les cabales |
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Lettres philosophiques |
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Les Lettres philosophiques ou Lettres anglaises sont une œuvre de Voltaire publiée en 1734. Elle se compose de vingt-cinq lettres qui abordent des sujets assez variés : la religion, les sciences, les arts, la politique ou la philosophie (de Pascal notamment). |
Micromégas |
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Micromégas est un conte philosophique de Voltaire paru en 1752 à Berlin, qui perpétue la mode des voyages extraordinaires. Il est à la fois un des premiers contes philosophiques, et un des ouvrages les plus représentatifs de l'esprit des Lumières, car il concentre des réflexions de critique sociale, religieuse, morale, philosophique, et des éléments de réflexion sur l'homme, sans oublier l'aspect scientifique primordial pour les Encyclopédistes. Le conte décrit la visite de la Terre par un être venu d'une planète de l'étoile Sirius, nommé Micromégas, et de son compagnon, le secrétaire de l'Académie de Saturne. Il souligne la notion philosophique de relativité et contient une critique de la religion. |
Traité de métaphysique |
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Zadig ou la destinée |
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Zadig ou la Destinée est un roman mais aussi un conte philosophique de Voltaire, publié pour la première fois en 1747 sous le nom de Memnon. Allongé de quelques chapitres, il fut publié une nouvelle fois en 1748 sous son titre actuel. D’après Longchamp, secrétaire de Voltaire, c’est au cours des soirées mondaines données à Sceaux, chez la duchesse du Maine, que l’idée d’écrire des contes inspire à Voltaire ce petit roman, qualifié aussi de conte philosophique, qui connaît plusieurs éditions à partir de 1747. Il s'est par ailleurs défendu d’en être l’auteur, le considérant comme une simple « couillonnerie ». |