Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux
Né(e) le 04/02/1688 Mort(e) le 12/02/1763 France |
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Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, baptisé le 4 février 1688 à Paris où il est mort le 12 février 1763, est un écrivain français. Homme solitaire et discret à la personnalité susceptible, longtemps mal compris, il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fécond qui, amoureux du théâtre et de la vérité, observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution et écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d'un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après Molière, Racine, Pierre Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française. |
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Arlequin poli par l'amour |
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Arlequin poli par l’amour est une comédie en un acte et en prose de Marivaux représentée pour la première fois par les Comédiens italiens, le 16 juillet 1720. Arlequin poli par l’amour met en scène une fée éprise d’Arlequin, que la nature a fait si beau qu’elle s’est trouvée épuisée quand il a fallu lui donner une âme. Elle cherche à lui donner de l’esprit et, en définitive, travaille pour une autre. |
L'Indigent philosophe |
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La vie de Marianne |
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La Vie de Marianne ou les aventures de Madame la comtesse de *** est un roman inachevé de Marivaux. Il se compose de onze parties écrites par Marivaux à partir de 1728, et dont la publication s’échelonne de 1731 jusqu’en 1742. Une suite et fin apocryphe en 1745, une Continuation inachevée composée par Marie-Jeanne Riccoboni, a partiellement paru. Le grand succès de la Vie de Marianne doit être attribué en partie à la conformité parfaite entre l’auteur, son siècle, ses personnages et ses lecteurs. Il était difficile de porter, dans la Vie de Marianne, plus haut que Marivaux la sagacité qui devine, et parfois l’éloquence qui touche. Uniquement appliqué à serrer de près la vérité de son sujet, l’auteur décrit son sujet avec une abondance de détails. Il est, dans les méandres interminables de ce long récit, à l’aise au milieu de ces innombrables incidents qui semblent n’avoir rien coûté à son imagination, tant ils se rattachent étroitement à l’action dont ils augmentent l’intérêt, en retardant le dénouement. Là, plus rien ne l’arrête ; sa plume court et s’égare librement comme sa pensée, pour peindre avec des couleurs vraies des caractères qui ne ressemblent pas seulement à tel ou tel individu, mais à l’individu en général, et surtout, à l’homme de son temps et de son environnement. |
Le Cabinet du philosophe |
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Lettres sur les habitants de Paris |
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